lundi 28 octobre 2013
mercredi 16 octobre 2013
dimanche 13 octobre 2013
dimanche 6 octobre 2013
républicain lorrain - avant les vendanges 2013
Publiée le 06/10/2013
Les pluies importantes enregistrées vendredi et hier sont-elles de nature à contrarier le lancement des vendanges, voire de gâcher la récolte ? Eve Maurice, viticultrice à Ancy-sur-Moselle, dédramatise tout en rappelant que « le raisin ne peut être rentré quand il est mouillé ». Les précipitations, si elles s’en tiennent là, n’auront aucun effet irrémédiable
, mais elles sont de nature à accélérer les vendanges d’auxerrois, cépage plus fragile et dont la maturité pourrait virer d’un rien à un début de décomposition « Sans ces pluies, nous aurions débuté l’auxerrois mercredi pour laisser au fruit un maximum d’ensoleillement, mais la météo nous contraint à débuter dès lundi », poursuit la jeune femme.
Le risque pluvieux
Les pluies importantes enregistrées vendredi et hier sont-elles de nature à contrarier le lancement des vendanges, voire de gâcher la récolte ? Eve Maurice, viticultrice à Ancy-sur-Moselle, dédramatise tout en rappelant que « le raisin ne peut être rentré quand il est mouillé ». Les précipitations, si elles s’en tiennent là, n’auront aucun effet irrémédiable
, mais elles sont de nature à accélérer les vendanges d’auxerrois, cépage plus fragile et dont la maturité pourrait virer d’un rien à un début de décomposition « Sans ces pluies, nous aurions débuté l’auxerrois mercredi pour laisser au fruit un maximum d’ensoleillement, mais la météo nous contraint à débuter dès lundi », poursuit la jeune femme.
Au moment-clé de la récolte qui s’annonce, les viticulteurs ont les yeux rivés sur la météo. Les prévisions sont rassurantes. En effet, les pluies encore abondantes dans la nuit d’hier à aujourd’hui, devaient cesser dans la matinée. Les raisins profiteront ainsi de la pause dominicale pour sécher. « Si en plus, il pouvait y avoir un peu de vent ce serait l’idéal », ajoute Eve Maurice. A compter de demain, un beau temps est annoncé. Il devrait se maintenir quelques jours.
Une fois l’auxerrois récolté, les viticulteurs lorrains, au cas par cas, et en fonction du degré de maturité des autres cépages comme le gamay et le pinot noir. « Peut-être allons-nous enchaîner ou attendre encore un peu », précise la viticultrice d’Ancy, qui démontre combien l’incertitude est liée à ce métier de la terre.
mardi 17 septembre 2013
lundi 2 septembre 2013
mardi 27 août 2013
Belle promesse de vendanges
Conséquence d’un printemps glacial et
humide, les vendanges débuteront à la mi-octobre. Un retard de trois
semaines qui signe un retour à l’ancien calendrier. La qualité devrait
être au rendez-vous.
En
cette veille de véraison, la crainte du mildiou ou de l’oïdium a laissé
place à celle de la pourriture grise (un champignon : le botrytis) : «
Seule solution, passer dans les rangs et retirer les grains infectés
pour éviter la contamination », résume la viticultrice. Laquelle, en
attendant le ban des vendanges, plante, avec l’aide de son frère, 60
ares de ceps supplémentaires. Ici, les sols déclinent la gamme idéale
pour la production AOC des vins de Moselle : calcaire sur la hauteur,
sablolimoneux ensuite et argileux au pied, la nature du terrain optimise
la productivité des auxerrois, gamays et pinots, selon un étagement
approprié.
À Ancy-sur-Moselle, Eve Maurice
espère une bonne fin de saison pour ses vignes épargnées jusqu’à présent
par les calamités. Photo Pascal BROCARD
Jusqu’ici tout va bien », grimace Ève Maurice en
inspectant ses pieds de vigne alignés sur les coteaux surplombant Ancy.
Plutôt reconnaissante d’avoir échappé aux facéties d’une météo estivale
laissant quelques vignobles sur le carreau, la jeune viticultrice veut
croire l’orage passé. « La grêle est tombée à Gravelotte et à
Sainte-Marie-aux-Chênes, mais elle nous a épargnés. On est un peu
protégé, dans le creux de la vallée de la Moselle ». Passer entre les
gouttes et éviter les calamités… Prier le ciel, donc. Et pour cause, il
lui faut panser le fiasco de 2012. À dix jours de la récolte une harde
de sangliers affamés avait englouti le tiers de la production. Soit près
de 7 000 bouteilles sur les 20 000 cols produits. Cette fois, une
clôture électrique devrait dissuader l’animal d’aller grappiller les
beaux raisins mûrs. L’animal, pas si bête : « Ils ne s’y sont pas
trompés et ont boulotté exactement les grains dans l’ordre dans lequel
je les aurais récoltés, les plus mûrs d’abord » se remémore la
Mosellane.
Depuis la hauteur du coteau qui déroule les quatre
hectares de vignes, dont les premières qui bordent l’étroite route qui
grimpe vers Gorze ont été plantées par son grand-père, la vue embrasse
Metz dans un panorama encore baigné d’un généreux soleil d’août. Au
loin, la cathédrale Saint-Etienne figure un petit point en suspension
dans un halo de chaleur. Mais la pluie est annoncée. « Rien de grave, à
la condition que les raisins sèchent vite après », tempère Ève Maurice.
Et les mirabelles ?
Plus au sud-ouest, Roland Lelièvre veille au grain, lui
aussi, sur le domaine familial. Depuis les côtes de Toul, la parenté
avec la Moselle est avant tout climatique. De fait, les vendanges
débuteront dans la même période. « Entre le 10 et le 20 octobre »
nuance, tout de même prudent, le Meurthe-et-Mosellan. Un différé qui
ramène au calendrier des vendanges d’antan. Avant le réchauffement de la
planète. Pour autant, la dénomination vendanges tardives ne doit pas
s’entendre dans l’acception alsacienne des nectars issus des cépages
atteints par la pourriture noble. Hélas.
La raison en revient plus
prosaïquement à un printemps cause d’une floraison accusant trois
semaines de retard. « Tardive, mais bonne, pas comme en 2012 lorsque les
gelées de printemps avaient cassé les fleurs » corrige le vigneron qui
pronostique une récolte « en quantité » et « en qualité ». De quoi
oublier le piètre millésime passé qui n’avait permis de récolter que 32
hectolitres/hectare sur les 65 espérés cette fois, « pour environ 100
000 cols ». Une production qui place les Lelièvre second producteur du
Toulois, après la maison Laroppe. Avec 15 hectares de vignes et 5
hectares de mirabelles, l’exploitation emploie neuf salariés. S’il va
falloir patienter encore un peu avant de tirer le vin, le fruit d’or
devrait arriver, lui, la semaine prochaine sur les étals. Le coup
d’envoi de la cueillette est prévu en milieu de semaine. Cette année, la
maison Lelièvre prévoit un taux de récolte de 70 %… contre 15 % l’an
dernier. Fichues gelées tardives.
X. B.
dimanche 25 août 2013
Inauguration de la route des vins
Officiels et vignerons réunis pour trinquer
au succès de la route des vins du pays messin, l’un des premiers
événements de la rentrée pour le CG57 – Photo : Tout-Metz.com

lundi 6 mai 2013
jeudi 2 mai 2013
mercredi 1 mai 2013
samedi 27 avril 2013
mardi 16 avril 2013
lundi 25 février 2013
Inscription à :
Articles (Atom)